La semaine dernière, la famille du CERN s’est agrandie avec l’arrivée de Chypre en tant qu’État membre en phase préalable à l’adhésion. Après trois mois passés à la tête du nouveau secteur des relations internationales, c’est l’occasion idéale pour moi de vous parler de ma vision pour ce secteur. Le CERN est, et a toujours été, un formidable exemple de réussite en matière de collaboration internationale, d’échanges et d’intégration en vue de la réalisation d'objectifs communs. Le secteur des relations internationales s’inscrit dans cette tradition et cet esprit.
Au cours des plus de soixante années d’existence du CERN, le monde s’est transformé à bien des égards. Et durant la dernière décennie, le monde de la physique des particules a évolué à en devenir méconnaissable. Le CERN est désormais un laboratoire mondial, doté d’un cœur européen, et la physique des particules est une discipline de plus en plus planifiée et coordonnée à l’échelle planétaire.
C’est pourquoi le CERN doit développer ses relations internationales afin de pouvoir s’adapter et faire face à ces changements. La création par la Directrice générale du secteur des relations internationales témoigne de sa volonté d’aller dans ce sens. Ce secteur permettra au CERN de promouvoir notre discipline et de servir la société à un niveau mondial, aujourd’hui comme demain. Il permettra de renforcer la place du CERN en tant que centre mondial d’excellence, contribuera à façonner l’agenda de la politique scientifique mondiale, et renforcera les liens entre le CERN et la société pour encourager la curiosité et favoriser la connaissance.
Renforcer le dialogue avec nos États membres, définir des orientations en vue de l’élargissement géographique et renforcer la voix du CERN dans les débats politiques mondiaux font partie des priorités immédiates de ce secteur. Nous n’en sommes qu’au début, mais nous avons déjà fait un premier pas. Nous avons intensifié nos interactions avec les États membres en créant ou consolidant des forums thématiques, et nous avons commencé à réfléchir à la manière dont on peut faire en sorte que l’élargissement soutienne et renforce nos aspirations scientifiques à long terme, et ne soit pas simplement un but en soi.
C’est un immense honneur pour moi que d’être à la tête du secteur des relations internationales, et je me sens très privilégiée de pouvoir servir cette remarquable organisation. Je me réjouis à l’idée de vous faire part des évolutions à venir au cours des prochaines années en ce qui concerne les relations internationales du CERN. D’ici là, je vous invite à en apprendre davantage sur ce nouveau secteur.
Charlotte Warakaulle, directrice des relations internationales