L’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé l’année 2022 « Année internationale des sciences fondamentales pour le développement durable (IYBSSD) ». Cette initiative, couvrant toutes les disciplines des sciences fondamentales, est promue par l’Union internationale de physique pure et appliquée (IUPAP) aux côtés d’autres unions et organisations scientifiques internationales du monde entier, dont le CERN.
En parallèle, l’IUPAP célébrera son 100e anniversaire à Bruxelles. L’IUPAP a été créée dans le but de contribuer au développement mondial de la physique, de favoriser la coopération internationale dans le domaine de la physique et d’aider à trouver des applications de la physique permettant de résoudre des problèmes qui préoccupent l’humanité. L’IUPAP est la seule union scientifique mondiale consacrée à la physique, rapprochant les physiciens et physiciennes de tous les domaines et de tous les continents.
L’année de célébrations débutera par une cérémonie qui se déroulera au siège de l’UNESCO, à Paris, le 8 juillet, et qui sera retransmise sur le web. Le CERN y sera représenté par Charlotte Lindberg Warakaulle, directrice des relations internationales. Le programme, en cours de finalisation, inclura des interventions de la Présidente de la République du Honduras, du Secrétaire général des Nations Unies, de la Directrice générale de l’UNESCO et du Président de l’IUPAP. L’ancien directeur général du CERN, Rolf Heuer, qui est actuellement président du Conseil de SESAME, animera une table ronde de haut niveau sur le rôle de la science dans les processus décisionnels. Une autre table ronde réunira des scientifiques de renom pour discuter du rôle des sciences fondamentales dans l’enseignement, des fondements des sciences appliquées, des découvertes révolutionnaires, de la sérendipité, de l’ouverture et de l’inclusivité. Enfin, des séances aborderont la manière dont les sciences fondamentales, en tant que bien public, peuvent être utiles pour répondre aux défis mondiaux définis dans les Objectifs de développement durable des Nations Unies, ainsi que l’importance d’investir dans les sciences fondamentales, et l’impact de cet investissement. La cérémonie de clôture de l’Année internationale devrait avoir lieu au Portail de la science du CERN en septembre 2023.
La semaine qui suivra la cérémonie d’ouverture, le Centre international de physique théorique (ICTP), à Trieste, accueillera, du 11 au 13 juillet, le symposium du centenaire de l’IUPAP. Les organisateurs espèrent que les participants seront nombreux à s’y rendre en personne, mais la réunion sera entièrement hybride, offrant la possibilité de participer activement à distance. Le symposium inclura des sessions plénières animées par des intervenants de marque, ainsi que d’autres activités mettant l’accent sur certains aspects de l’histoire de l’IUPAP, sur les collaborations internationales, y compris sur la manière de mieux intégrer les communautés des pays en développement, sur l’enseignement de la physique et sur de nombreuses autres questions en lien avec la mission de l’IUPAP.
Parmi les intervenants seront notamment présents les lauréats du prix Nobel Takaaki Kajita, Giorgio Parisi, Donna Strickland et William Phillips. Le jour de son ouverture, le symposium sera relié par visioconférence à la Conférence internationale sur la physique des hautes énergies (ICHEP 2022), qui se tiendra à Bologne au même moment. Ce sera l’occasion pour Anatoly Zagorodny, président de l’Académie nationale ukrainienne des sciences, de prononcer une allocution commune aux deux réunions, directement depuis son bureau à Kiev. Le symposium de l’IUPAP comprendra également plusieurs tables rondes sur des sujets tels que la sous-représentation des femmes et d'autres groupes, les chercheurs en début de carrière, la politique de conseil scientifique, la physique en dehors du monde institutionnel, la physique en faveur du développement et l’enseignement de la physique.
Participation à distance :
- Cérémonie d’ouverture de l’IYBSSD
- IUPAP100 : pour participer, inscrivez-vous en cliquant sur « Apply here ».