C’est une photo du célèbre port de Hambourg et de la magnifique salle de concert Philharmonie de l’Elbe, conçue par les architectes Herzog & de Meuron, qui accueillait les visiteurs sur le site de la conférence EPS-HEP 2021. La conférence s’étant déroulée en ligne, les participants n’ont malheureusement pas eu l’occasion de visiter ces lieux emblématiques.

Les conférences ont été différentes durant la pandémie et, d’une certaine manière, ce n’était pas la même chose en l’absence des interactions essentielles qui ont lieu habituellement en dehors des sessions. Il me tarde que les conférences en présentiel reprennent. Cependant, certains aspects du format en ligne sont positifs : une diminution de l’empreinte carbone, d’une part, et une participation très élevée, d’autre part. Le format en ligne a en effet donné la possibilité à de nombreuses personnes, qui n’auraient autrement pas été en mesure d’assister aux conférences, de se sentir reliées comme jamais auparavant à la communauté mondiale de la physique des particules.

J’ai bon espoir que, d’ici les conférences d’été de l’année prochaine, nous puissions de nouveau nous retrouver en personne, mais une chose est sûre, les choses auront changé. Il y a beaucoup à apprendre des deux années durant lesquelles le format des réunions et des conférences s’est adapté à la situation liée au COVID-19. Nous avons par exemple constaté que certains formats plus courts fonctionnaient parfaitement en ligne, et les grandes conférences, quant à elles, pourraient à l’avenir se présenter sous un format hybride, permettant ainsi de maintenir la grande inclusivité que nous avons appréciée durant la pandémie.

Il est fort probable que le format en ligne qui est de rigueur aujourd’hui ne sera pas maintenu dans le futur. Nous devons cependant réfléchir à ce que nous a appris la pandémie et essayer de mettre en place pour l’avenir de meilleurs modèles, alliant si possible le meilleur des deux formats. À l’année prochaine, à Moriond !