LHCb nous permettrera de comprendre pourquoi nous vivons dans un Univers qui semble être constitué de matière, sans aucune présence d’antimatière
L’expérience LHCb (Large Hadron Collider beauty) explore les légères différences qui existent entre matière et antimatière grâce à l’étude d’un type de particule appelé « quark beauté » ou « quark b ».
Au lieu d’utiliser un détecteur fermé au niveau du point de collision, tel que ceux d’ATLAS et de CMS, l’expérience LHCb a recours à plusieurs sous-détecteurs conçus pour observer principalement les particules émises « à petits angles », vers l’avant, dans le sens du faisceau. Le premier sous-détecteur est placé à proximité du point de collision ; les autres se suivent sur une longueur de 20 mètres.
Le LHC produit une grande variété de quarks, qui se désintègrent rapidement en d’autres particules. Pour intercepter les quarks b, la collaboration LHCb a mis au point des trajectographes mobiles perfectionnés et les a installés au plus près de la trajectoire des faisceaux dans le LHC.
Le détecteur de LHCb, qui pèse 5 600 tonnes, est constitué d'un spectromètre à petits angles et de détecteurs planaires. Long de 21 mètres, haut de 10 mètres et large de 13 mètres, il est installé à 100 mètres sous terre, à proximité de la commune de Ferney-Voltaire (France). La collaboration LHCb compte plus de 1 565 scientifiques, ingénieurs et techniciens originaires de 20 pays (mars 2022). Pour les dernières informations, voir ici.